Dite « scientifique » car on peut se demander où est la science lorsqu’elle omet de prendre en considération cette réalité incontournable qu’est le cerveau limbique qui imprègne en permanence la physiologie, la biochimie et l’électromagnétisme de l’organisme humain.

Détendre un « système vivant » trop stressé paraît une évidence première quelque soit le domaine considéré ou, plus précisément, quelque soit la spécialité médicale envisagée. L’auriculothérapie répondant parfaitement à cette exigence, pourra également se compléter de différentes médecines dites naturelles ou complémentaires.

L’utilisation conjointe de l’acupuncture tombe sous le sens. Si « Piquer, c’est réguler », c’est aussi attirer l’attention du cerveau sur une zone corporelle. De plus, cette zone se trouve innervée selon une distribution métamérique établissant les dermatomes. Par ce biais, l’acupuncture permet d’entrer dans le système nerveux central.

L’acupuncture médicale occidentale aborde cette technique de l’aiguille sous un angle scientifique. Son action réflexologique s’effectue au niveau local, au niveau segmentaire spinal, au niveau supraspinal du tronc cérébral et au niveau central. Si l’acupuncture agit également sur le système limbique, globalement ce sera avec une intensité nettement moindre que celle de l’auriculothérapie pour des raisons de densité d’innervation, de proximité et de connectique neuronale.

En d’autres termes, il serait temps que les acupuncteurs étendent leur prospection vers le pavillon auriculaire, porte d’entrée royale vers le « domaine » limbique. De la même façon, il serait très souhaitable que les auriculothérapeutes sortent de leur zone habituelle de travail pour regarder le paysage périphérique. Parler au PDG, c’est bien mais il faut aussi aller voir ce qui se passe en province… Allier auriculothérapie et acupuncture, c’est donc considérer l’ensemble de l’organisme.

L’efficacité de ces deux techniques peut également être rehaussée par l’ajout au niveau auriculaire et abdominale (ou autre site corporel) de l’électrostimulation en raison de la libération d’opioïdes endogènes de nature endorphinique par le SNC. Selon les fréquences utilisées, l’électrostimulation pourra aussi agir sur le « Gate control » de la moelle épinière. Un des facteurs limitant de cette approche peut être la qualité des appareils de stimulation. Cette qualité a un prix, un prix vraiment qui vaut la peine…

Si la qualité des appareils d’électrostimulation joue un rôle clé dans l’efficacité de celle-ci, il en est de même en médecine photonique. Faire circuler des électrons à la surface du corps selon des lignes directives à des fréquences données est une chose, bombarder des récepteurs électromagnétiques cutanés par des photons en est une autre qui nécessite tout autant un matériel de qualité. Ce qui est évident, c’est que les 25 grammes d’électrons qui composent le corps humain jouent en permanence avec ces photons qui donnent vie et couleurs à la Matière !

Etre au contact du patient tout en utilisant un langage hypnotique, métaphorique et apaisant tombe sous le sens. Lors de la pause des aiguilles, bien des paroles peuvent s’écouler dans ses oreilles. Le top du top, c’est de faire converger en une séance, l’acupuncture, l’auriculothérapie, l’électrostimulation, la médecine photonique et, au minimum, une induction hypnotique. C’est le nouveau concept très prometteur mis au point par le docteur Pio-François de Leuze, celui du « QUINTETTE MEDICAL », un quintette de vitalité au cœur de la médecine intégrative.

Et si, le praticien se souvient que l’organisme humain est également une colossale usine de biochimie, il terminera la consultation par la prescription, au minimum, de complexes vitaminés enrichis de minéraux et d’oligoéléments car les systèmes enzymatiques ne peuvent pas fonctionner sans eux. Ridiculiser la prescription de ceux-ci de l’hypocrisie scientifique. La micronutrition est également un outil thérapeutique incontournable. Pour ne citer qu’un exemple, les carences en vitamine D peuvent avoir des répercussions dramatiques à court, moyen et long termes. Pour les mieux informés au sujet des équilibres biochimiques, les prescriptions pourront notamment tenir compte de la flore intestinale, de la détoxication hépatique, de la porosité intestinale, des équilibres Omégas 3 – Omégas 6, du stress oxydatif et de la bonne santé des mitochondries, productrices d’énergie…

Allier la biochimie et la physiologie revient à mobiliser efficacement les ressources du patient. Parler au PDG, sans ignorer ses agents provinciaux tout en veillant à la bonne nutrition de chacun, revient à maintenir l’entreprise humaine en bonne santé. Puisse la médecine de demain s’élever au dessus des prescriptions abusives et restrictives issues d’une industrie pharmaceutique dictatoriale. Puisse la vraie pharmacologie retrouver toutes ses lettres de noblesse en étroite collaboration avec les techniques acupuncturales et auriculaires. La stimulation naturelle de la production d’endorphines induite par l’acupuncture et l’auriculothérapie relève d’une auto-pharmacologie, la plus naturelle qui soit !