Régulation des Champs ÉlectroMagnétiques Corporels (RCEMC)
Auriculothérapie
L’acupuncture chinoise nous laisse un héritage précieux, tout comme l’auriculothérapie de Paul Nogier procure à la médecine de demain un levier thérapeutique puissant pour agir sur l’entièreté de l’organisme humain via le système nerveux limbique et le tronc cérébral. De la même façon que la grande majorité des médecins serait dans l’incapacité de décrire les mécanismes pharmacologiques des médicaments qu’ils prescrivent, de la même façon, il n’est pas nécessaire de connaître toute la philosophie chinoise pour poser des aiguilles d’acupuncture courtes et de petits diamètres.
Des protocoles et des schémas de traitement peuvent donc être établis par des médecins et être appliqués par le personnel infirmier. De nombreux patients pourraient en bénéficier à l’hôpital ou à domicile. En Allemagne, les naturopathes peuvent piquer et faire des injections sous cutanées de produits naturels.
Fort de la vision d’un ancien professeur de Physique et de Biophysique à la faculté de médecine de Poitiers, Régis Dutheil, le docteur Pio-François de Leuze eut l’idée de proposer une acupuncture très simplifiée avec des aiguilles type 13/18. Ce professeur avait décrit l’action de l’acupuncture chinoise comme une régulation des champs électromagnétiques perturbés à la surface du corps. Selon lui, un organe malade n’émet pas les mêmes champs qu’un organe sain. Les aiguilles transcutanées permettent alors de corriger ces troubles énergétiques. Par ce biais acupunctural, le ou les organes malades peuvent retrouver une configuration fonctionnelle plus physiologique. Il s’agit en fait de remettre de l’harmonie vibratoire au sein des champs électromagnétiques qui interagissent en permanence avec le fonctionnement cellulaire.
La vision occidentale de l’acupuncture explique son action neurophysiologique en 6 points :
- des effets locaux,
- une analgésie segmentaire via la moelle épinière,
- une analgésie supraspinale via le Tronc cérébral,
- des effets régulateurs centraux, notamment limbiques,
- une inactivation de points gâchettes myofasciaux,
- la libération de neuromodulateurs par le biais de peptides opioïdes.
La RCEMC est une version simplifiée de l’acupuncture traditionnelle chinoise à portée de tout le personnel médical et paramédical. Il n’y a pas de manipulation des aiguilles, seulement une pose superficielle sur des points essentiels d’acupuncture et dont l’usage est systématique pour bon nombre de praticiens.
On peut retenir sans être exhaustif :
VG20, VC17, C7, GI4, TR5, VB21, VB34, E36, RP6, F2 ou 3 ; on peut y ajouter 8 points péri ombilicaux à plus ou moins 7 cm de l’ombilic.
Avec cette base assez standard, on pourra ajouter au niveau des zones pathologiques, 8 à 10 aiguilles « in loco dolenti ». De plus, il sera possible de poser des électrodes sur ces aiguilles placées au lieu de la douleur et pratiquer une électrostimulation à hautes et basses fréquences combinées. Pour une action plus générale, elle peut aussi se faire sur les aiguilles disposées autour de l’ombilic alors que d’autres électrodes pourront être placées sur des aiguilles posées au niveau du pavillon auriculaire. Electrostimulation ou non, la médecine photonique sera également un complément remarquable de la RCEMC.