La Photobiomodulation (PBM)
Une nouvelle technologie en plein essor et très prometteuse
Fruit de la médecine spatiale américano-russe, la PBM a été propulsée en avant lorsque la physicienne russe, Tina Karu, a démontré en 1999 que la lumière rouge stimulait la production d’énergie cellulaire par les mitochondries. Plus précisément, elle active une enzyme de la chaîne respiratoire mitochondriale, la cytochrome C oxygénase, avec pour effet la production accrue d’ATP, une molécule hautement porteuse et distributrice d’énergie.

A l’heure actuelle, de nombreux centres médicaux, de cancérologie ou d’autres disciplines médicales, introduisent cette technologie d’avenir dans le parcours de soins. Ainsi, le centre Gustave Roussy, de réputation mondiale et classé 5ème hôpital de cancérologie au monde, a ouvert une consultation de PBM en pleine expansion vu les nombreux apports bénéfiques en matière de soins de support apportés dans le traitement des séquelles chirurgicales et des effets secondaires induits par les chimiothérapies et par la radiothérapie.
Cette technologie ouvre la porte de la médecine quantique. Ses indications thérapeutiques sont multiples et de plus en plus nombreuses: cancérologie, neurologie, rhumatologie, médecine de la douleur, neurologie, médecine du sport, médecine esthétique, gynécologie, psychiatrie, etc.
En plus de son apport énergétique au niveau cellulaire et moléculaire, la lumière étant composée d’ondes électromagnétiques, elle agit également sur les propres champs électromagnétiques des patients dans le sens de l’harmonie et des équilibres vibratoires.
L’action anti inflammatoire, anti douleur et cicatrisante, particulièrement du Rouge et de l’infra Rouge, dépasse largement celle de l’acupuncture. Par ailleurs, la richesse vasculaire et la très dense innervation du pavillon auriculaire font de celui-ci une structure de choix pour la stimulation photonique, d’autant plus que l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier a démontré en 2020 l’existence de très nombreuses mitochondries circulantes dans le sang ! L’auriculothérapie, véritable acupuncture cérébrale, peut donc rejoindre ce qui peut s’appeler la « PBM auriculaire ».
Tina Karu utilise le terme de photobiomodulation en 1997 avec cette définition : « La thérapie photobiomodulatrice utilise l’énergie spécifique, non thermique, issue des photons pour l’amélioration du métabolisme cellulaire par l’exposition à des sources lumineuses spécifiques de basse intensité. » Cette action est non cytotoxique et se produit par des effets photochimiques et/ou photophysiques via l’absorption de la lumière (visible y compris le proche infrarouge) par des chromophores endogènes variés.